October 14th, 2024 Richard Stallman (aka “RMS”) is the founder of GNU and the Free Software Foundation and present-day voting member of the Free Software Foundation (FSF) board of directors and “Chief GNUisance” of the GNU project. He is responsible for innumerable contributions to the free software movement, setting its guiding principles, organizing political action, and directly contributing to a flourishing free software ecosystem. The majority of Stallman’s political activity has been of priceless value to society at large.
Merci, on en avait longuement parlé, j’étais énervé et je te présente mes excuses.
Je l’avais pas vraiment mis en avant sur le mégafil, manque de temps, vérifier le contexte…Et grâce à toi, et ce site, c’est chose faite. :)
Pour celleux qui ne connaissent pas Richard Mattew Stallman (donc RMS et non RSM), sans son combat, le logiciel libre n’existerait pas.
Il a écrit 1 article qui définit le logiciel libre que je trouve essentiel :
Et l’autre, je pense aussi que c’est de lui :
Donc voilà, c’est à la fois un des fondateurs de GNU, du logiciel libre et il a contribué à sa diffusion. Et c’est aussi une personne sexiste qui a un discours puant.
De là, j’ai envie de developper d’autres questions pour avancer ce travail et qu’on se détache de RMS :
Je suis plus partisan des organisations que des personnes. Et is on parle d’organisations, bien sûr je pense à Framasoft: https://framasoft.org/fr/
https://www.zaclys.com/ fait du très bon boulot aussi
David Revoy est un illustrateur unique pour le libre:
Eric Raymond, qui est à l’origine de beaucoup de la mentalité “hacker” et est bien puant aussi.
Lawrence Lessig, qui a créé les creative commons
Tim Berners Lee, qui a en partie initié le mouvement du web à être basé sur des technos ouvertes
Linus Torvalds, quand même, le succès de la GPL tient beaucoup au fait qu’il l’ait choisie pour son kernel.
Dans mon domaine et plus récent, Yann Le Cun, qui lutte pour que la recherche en IA se fasse de la façon la plus ouverte possible.
Non, c’est un trop gros projet. Il l’a vraisemblablement démarré seul, et c’est un dev actif de emacs et de GCC, ce dernier étant une pièce cruciale de l’écosystème, mais GNU est quelque chose de plus gros qui n’aurait pas atteint la taille critique sans le désir de toute une communauté de dire merde au monde propriétaire.
Oui, carrément.
Beaucoup de ces choses étaient dans l’air du temps et se sont cristallisées autours de personnes qui voulaient se mettre en avant. Je ne sais pas où est le tort, souvent ça aide d’avoir un héraut à inviter, interviewer, mais on risque de penser que leur rôle est plus important qu’il n’a réellement été.
Stallman explique lui même que les devs et les chercheurs en informatiques fonctionnaient en “libre” naturellement, instinctivement, et que le monde du logiciel propriétaire les dégoûtait, à intégrer du code de chercheur et à leur vendre le résultat, sa réaction n’a pas été unique.
Effectivement, ça amplifie leur role au delà de ce qu’il est réellement.
Quant au tort, yen a pas vraiment. J’ai une partie de la réponse avec l’abbé de l’épée quand il a créé les écoles pour Sourds et Sourdes. En fait, la création de sa mythologie, de sa rencontre avec les 2 soeurs jumelles qui signaient lors d’une nuit d’orage servait plusieurs desseins et c’était une décision collective. D’où ma reponse ya pas vraiment de tort.
Si on regarde l’abbé Pierre, la raison pour laquelle on a rien dit sur les viols commis c’est pour son image et l’argent qu’il attirait. On l’a utilisé et les gens donnent pcq iels veulent faire le bien et améliorer la vie des autres.
C’est en partie pour cela que je mentionne l’imaginaire du héro. Et comme tu dis la figure du héraut devrait évoluer en moins individuel. Moins charismatique.
Tim berner lee. Là on revient aussi sur l’individualité. La méritocratie.
Ceci dit merci pour les noms :)
Donc on peut virer RMS, Eric Raymond…Très juste pour Linus Torvald après il parle très peu de la politique du logiciel libre. Je pense surtout qu’il l’a choisis pragmatiquement et qu’il est concentré sur le kernel.
Perso j’aimerais qu’on prenne le gout du collectif, mais je sais pas si on touche pas à un instinct fondamental là de vouloir des figures humaines derrières les grands mouvements.